GROUPES

La famille n'est pas une affaire de simplicité... Personne ne le sait mieux qu'eux. Divorces, séparations, déchirements... ces familles n'ont rien d'une famille heureuse et regrettent ce passé où ils pouvaient compter les uns sur les autres et où disputes et drames n'étaient pas synonymes de leur patronyme. Aujourd'hui étrangers sous le même toit, les membres de ces familles ne peuvent qu'essayer de vivre avec le fardeau de leur entourage.

L'union fait la force. Et quoi de mieux que d'être unis aux personnes avec qui vous partagez votre sang? Ces familles là fonctionnent à merveille. Pas de nuage à l'horizon dans leurs vies bien rangées. Trop parfaites? Pour certains, oui. Eux sont fiers de ce qu'ils sont, et estiment qu'ils ont parfaitement réussi à jongler avec tous les impératifs conjugaux parentaux ou relationnels qu'impliquent le fait de vivre en communauté. En un mot, des familles heureuses.

On dit souvent que tout le monde a une famille. Pas eux. Orphelins ou exilés, ils ne font plus partie d'une quelconque archipel familial et préfèrent -ou se voient contraints- de errer seuls. Ils ne sont pas nécessairement plus malheureux que d'autres, ils ont juste eu des parcours atypiques. Avides de liberté ou bien abandonnés, ils se retrouvent sans famille sur qui compter; une bonne chose pour certains, un cauchemar pour d'autres.

Des familles uniques. Vous aurez du mal à en trouver deux comme ça dans la ville: parents homosexuels, une tante du même âge que la soeur, de jeunes parents, une famille déjantée, composée, recomposée à l'infini... ces familles là ont vraiment quelque chose d'atypique, vous ne saurez le nier. Pourtant derrière les apparences, on se rendra rapidement compte qu'elles sont confrontées aux mêmes troubles que n'importe quelle famille normale et bien propre sur elle.

Une famille qui crie est une famille unie. Leur quotidien est fait de disputes, de frères qui espèrent la mort de leurs aînés, de parents qui punissent leurs adolescents, de belles-familles dont on voudrait se débarrasser... mais également de matchs de foot, de sorties au zoo et de fêtes d'anniversaires inoubliables. Finalement en famille, on aime se détester, et ils l'ont compris. Ils sont des familles normales, dont les disputes, parfois trop nombreuses, sont compensées par les bons moments passés ensemble. Unis et solidaires, ils n'ont rien à envier aux autres: des familles normales, avec leurs problèmes et leurs solutions.